J’étais à tes côtés, hier dimanche
Pour te donner un bisou, vers toi je me penche
Délicatement, mon amour je dépose sur ta joue
Tu ne réagis pas, on dirait que tu t’en fous
Je ne vois plus de bonheur dans tes yeux
A la vie, tu as déjà dit adieu
La maladie te tue, t’anéantie
Plus jamais tu ne seras guéri
Trouve en moi une once d’espoir
Dans mon calice d’amour viens boire
Je t’en supplie accroche toi à la vie
Ne sombre pas dans le noir de l’infini
Un grand sentiment d’impuissance
Face à ta détresse immense
Je suis inondée de tristesse
Quand tu dis « je veux que ça cesse »
J’aimerais déplacer des montagnes pour te guérir
Au lieu de rester là à te voir mourir
Papa je t’en conjure secoues-toi
Bats-toi, fais le pour moi
Quoi que tu décides je serais là
Pour le meilleur, comme le pire
Avec toi j’avancerais pas à pas
A tes côtés jusqu’à ton dernier soupir
PAPA ton absence sera un supplice éternel
LA RAGE AU CŒUR
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