La mer est froide
Le ciel est grisâtre
Un vent balaye la plage
En emportant mon cœur fait de sable
Porter par le vent il s'enfuit
Il est loin de celle qu'il fuit
La peur le paralyse
Malgré celle qui lui est irrésistible
Il ne cessent de courir
Il s'arrêtera seulement pour mourir
Espérant qu'elle le rattrapera
Et qu'il ne sera pas lache
Nicolas Franquin
7 août 2009